Dans toutes les religions, en général, il est souvent question de bien et de mal. Dans la spiritualité, en est-il ainsi ?
Il y a quelque temps, je me suis posée la question et j’ai demandé au Maître Babaji, qui est l’un de mes mentors
si dans la constitution cosmique il existait un bien, un mal, un paradis, un enfer,.. Il a rit, et m’a expliqué quelque chose qui m’a fort intéressé.
L’univers est manifeste, non manifeste, plein et vide, et surtout comme la nôtre, sa constitution est atomique.
Le cosmos est une raisonnance de la raisonnance dans la raisonnance, cela veut dire que tout est en raisonnance.
Cela veut dire également que le bien et le mal n’existent pas mais que tout acte a sa conséquence.
Dans l’univers, il n’y a rien et il y a tout.
En tous cas, il n’y a pas d’intellect, donc nous ne pouvons pas envisager l’existence d’un vieux monsieur à la barbe blanche, assis dans son fauteuil de nuages qui regarde chacun des hommes de la terre, avec un énorme bloc-notes dans les mains et qui écris sans même se fatiguer toutes les bêtise de chaque homme, graves ou non. De la même façon, ce même homme connaîtrait sur le bout des doigts chacun de ses petits et déciderait, en les voyant arriver de l’autre côté, toi, tu vas aller en enfer, et toi au paradis, seulement en mettant dans une balance le nombre de bêtise et de bonnes actions qui auront été faites en une vie.
C’est nous qui créons notre propre karma. L’univers étant raisonnance de la raisonnance dans la raisonnance, comme je viens de vous l’expliquer, toutes vos actions vous reviennent comme un retour de boomerang. Tout ce que nous faisons de bien ou de mal nous reviens, même sous une autre forme, mais tel que nous l’avons envoyé. Parfois, nous sommes tous tentés de nous faire du mal: Une alimentation désordonnée, nous obéissons à nos addictions, peut-être que nous fumons, que nous buvons, que nous dépensons sans compter,… Nous sommes tous passés par là. L’essentiel, c’est de le reconnaître.
Nous avons tous ou presque eu des périodes ou nous faisions n’importe quoi, c’est humain.
Et puis, nous sommes souvent tiraillés entre ce que nous appelons le bien et le mal : ( J’ai envie d’une cigarette, mais je sais que ce n’est pas bon pour moi ) Je suis bien conscient que cela n’est pas bon et qu’il serait bien plus judicieux de faire ceci, ou cela pour mon bien. Mais que choisir ?
Le bien ou le mal !
En réalité, vous êtes les seuls décideurs de votre bien ou de votre mal. Voulez-vous vous détruire ou vous construire ? Vous seuls le savez.
A la suite de ses explications, Babaji m’a demander de me préparer pour un voyage en projection astral. Il m’a conduite dans un lieu magnifique.
Le mot lieu n’est pas vraiment approprié, je devrais dire un état magnifique, même si l’on peut considérer cela comme un lieu.
Si vous le voulez bien, je le nommerais cela, car je ne serais vraiment vous expliquer ce que c’est.
Tout était blanc et pure, il n’y avait rien et tout était paisible. Je ne voyais que Babaji qui me disait qu’ici, le bien le mal n’existait pas.
Que tout n’était que paix et sérénité. Il m’a expliqué que je pouvais revenir ici quand je le désirerais et que j’y trouverais le repos de l’âme. Il me répétait sans cesse :
( Reposes-toi, reposes-toi )
En effet, je me reposais et je comprenais que l’intellect ne venait que du mental humain et non du Divin.
Que nous n’étions pas jugés mais aimés et pardonnés d’avance. Le bien et le mal n’existent pas mes amis, j’en suis certaine.
Nos comportements quels qu’ils soient, nous regardent.
Comment nous sentons-nous avec notre conscience ? Sommes-nous en paix avec nous-même.
Ce que nous qualifions de bien ou de mal est relatif, car ce qui est bien pour vous peut être mal pour moi, et inversement alors, il faut faire au mieux, surtout si vous êtes sur un chemin spirituel et il faut plutôt se poser la question suivant ( Qu’est-ce qui est en accord avec mon chemin, ou non, est-ce que ceci est lumière ou ombre )
C’est un examen de conscience qu’il nous faut faire aussi souvent que possible pour ne pas se laisser influencer par notre mental, qui a la fâcheuse manie de nous guider vers ce qui nous desserts.
C’est notre conscience qui doit nous faire prendre les bonnes résolution et qui nous sert. Bien sûr, nous ne sommes pas parfaits, mais il ne faut pas se culpabiliser, au contraire, prendre leçons de nos erreurs, et tâcher de ne plus les refaire. Ne vous en faites pas, le vieux monsieur à la barbe blanche, assis dans son fauteuil de nuages n’existe que dans l’imaginaire et l’inconscient collectif.
Il faut enlever de votre esprit le Dieu punitif dont on vous a rabattu les oreilles durant votre enfance. Il n’est qu’Amour, pardon, miséricorde.
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